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La Face Cachée

  • : Le blog de Eurêka
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Albert Einstein

"La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre."

Juste par curiosité...

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 23:08

    La vie n’est qu’une suite d’apprentissages. On a tout à apprendre, sans cesse, et quel que soit son âge et l’étendue de ses connaissances. Jamais on n’a fait le tour de tout ce qu’il y a à apprendre.

Ainsi devrait-on se lever chaque matin en se demandant ce que la vie nous aura appris dans la journée, et devrait-on se coucher avec la certitude absolue d’avoir acquis ce jour quelque chose de nouveau, si ce n’est d’essentiel.

Ainsi pourrait-il s’agir d’étendre sa culture et ses connaissances de toutes choses, comme il pourrait s’agir d’en apprendre plus sur l’inaccessible, les sentiments, la nature humaine, les secrets de la vie en elle-même, voire découvrir ce que l’on se cache à soi-même, ce que notre propre inconscient recèle de plus profond et de plus mystérieux.

 

    Ceci étant lié ou pas à cela, il se peut que le fait même de faire un reproche à une personne soit en lui-même la démonstration de sa propre susceptibilité à endurer ce même reproche. Prenons un exemple, au hasard, ou plutôt prenons l’origine de cette découverte d’une grandeur indéniable et qui va révolutionner sans nul doute la face du monde : l’égoïsme. Soyons plus précis : l’égocentrisme.


Démonstration :

Thèse : je te reproche d’être égocentrique

Antithèse :

-          au-delà de cela, je te reproche de te centrer sur toi-même, sur tes soucis, et surtout de te désintéresser de moi et de ce qui pourrait me préoccuper.

-          Et donc je te reproche par là même de ne pas te centrer sur moi.

Synthèse : je suis tout autant égocentrique que tu ne l’es, si ce n’est plus.

CQFD

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 15:19
Avant hier, il y a eu ceci :


Et hier soir, cela :

     Décidément, je ne comprends toujours pas pourquoi ARTE est si loin dans les audiences des chaînes télévisées... (soupir dépité)
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 20:48
     Rien ne va plus, ma bonne dame! Je connaissais déjà la neige artificielle (il m'arrive de sortir le dimanche), et j'apprends aujourd'hui que l'on fait également neiger artificiellement (a priori, je ne sors encore pas assez), en injectant des substances chimiques dans les nuages. Et oui, en Chine, on fait neiger artificiellement pour lutter contre la sécheresse, et ce en injectant des substances chimiques dans les nuages. Parce qu'on n'en injecte sûrement pas assez comme ça...
On pourrait se remettre en question, chercher à moins polluer, etc (vous remarquerez mon sens du détail ... et surtout mon esprit simpliste). Ben non, on construit des barrages titanesques au prix de déplacements de millions de personnes et de catastrophes écologiques, et on fait neiger artificiellement en injectant des substances chimiques dans les nuages...
J'suis vraiment dépassée.
...
...
Non, rien à ajouter, je le crains.
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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 20:48
     Que les personnes ayant dernièrement commenté ne m'en veuillent pas : je ne répondrais pas, et ceci dans le cadre de ma politique actuelle du "je tourne la page". La tentation fut même grande de supprimer ces fameux posts ou de recommencer tout ailleurs. Affaire à suivre.

     Une nouvelle ère commence, excitante et effrayante à la fois, extasiante et éreintante, occupante et préoccupante, une ère pleine de changements, tout du moins de climat : un déménagement dans un sens plutôt rare, de la Provence vers l'Auvergne. L'Auvergne et ses volcans (d'ailleurs le village se trouve sur une coulée basaltique), l'Auvergne et ses fromages (c'est du vôche ou c'est pas du vôche?), l'Auvergne et ses sapins, l'Auvergne et ses auvergnats, l'Auvergne et tous mes souvenirs d'enfance (et de plus grande aussi). L'auvergne et ses odeurs de sous-bois, de sève et de champignons. Celle qui nous fait ouvrir grandes nos fenêtres de voiture et respirer à pleins poumons dès que l'on pénètre sur son territoire. Et surtout, l'Auvergne et ses tartes aux myrtilles. Bref, l'Auvergne, quoi!

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 20:53
     Je devrais la haïr. Je devrais la détester. Je devrais lui en vouloir pour ce qu'elle m'a dit. Pour le mal qu'elle me fait. Je devrais lui reprocher mes larmes. Je devrais être en rage contre elle. Je devrais l'insulter, lui dire comme elle me semble monstrueuse. Je devrais lui dire que son mal-être, elle l'a bien cherché, qu'elle ne mérite pas autre chose. Qu'elle est l'unique responsable de tout. Je devrais en rajouter, lui inventer mille défauts, les grossir. Je devrais la maudir.

     Et pourtant non. Et pourtant je souhaite qu'elle respire enfin et voit le bout du tunnel. Pourtant je souhaite qu'elle soit tout simplement heureuse. Et pourtant je réponds à ce qu'elle me dit d'abominable sur moi en lui disant que je serai là, si elle a  besoin de moi. Moi qui suis "égoïste", je ne lui en veux pas, enfin pas au point de la détester, pas pour l'heure du moins (ça viendra peut-être), et je lui dis que je suis là, que je vais faire la seule chose que je puisse faire pour elle en la laissant tranquille, en lui ôtant le seul poids que je puisse lui ôter des épaules : moi. Moi la harceleuse. Moi la folle. Sur ce dernier point, elle a peut-être raison, puisque je ne suis pas capable de la détester malgré la douleur qui me dévore, puisque je m'inquiète encore pour elle.
D'ailleurs, tout cela était vraiment fou, je le savais dès le départ.
Juste retour de bâton.
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 12:09
     Ne trouvez-vous pas marrant (le terme n'est pas exactement celui-ci) de constater comme ce qui ne devrait être que de l'ordre de l'immatériel, du ressenti, de l'âme, de l'impalpable, de l'inconsistant, du cérébral, se matérialise souvent dans des réactions corporelles qui nous semblent bien réelles.
     Ainsi, la joie peut-elle nous donner la sensation d'avoir des aîles, l'envie de danser, une force toute nouvelle qui nous traverse et nous emporte dans une légèreté qui nous éloigne de la pesanteur.
     D'un autre côté, et de manière plus flagrante pour ce qui me concerne, la douleur morale, une séparation, une blessure que ne devrait être que de l'ordre de l'incorporel, se traduit également par des douleurs physiques bien réelles. Un poids sur l'estomac, une douleur dans le ventre insaisissable, une souffrance au niveau du coeur indescriptible. Pourquoi le coeur, cet organe-là précisément, alors qu'il n'a en réalité aucun lien, il me semble, avec le sentiment qu'il symbolise? Ne parle-t-on pas de coeur brisé? Du symbole à la réalité, la vérité n'est peut-être pas si loin. Y a-t-il un médicament à prendre contre cette douleur-ci? Existe-t-il un remède? Un pansement à appliquer? Une drogue à avaler pour supporter le sevrage d'une toute autre dépendance?
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 18:10
Parce qu'il faut bien commencer quelque part, ou plutôt recommencer ailleurs.
Parce qu'on n'entame pas une nouvelle phrase sans avoir mis un point - final, d'exclamation, d'interrogation ou de suspension - à la phrase précédente.
Parce qu'une tempête en plein océan aurait été plus de circonstance, les vagues en furie et le ciel qui gronde, mais on ne fait pas toujours ce que l'on veut, dans la vie, ma bonne dame; la preuve en est.
Parce que de toute façon, rien n'aurait été à la hauteur. Ou alors sur la pointe des pieds.
Parce que pas besoin de ça pour se souvenir. Il suffit de fermer les yeux (la mémoire est-elle dans le regard?).
Parce que c'est ainsi.

Parce que je suis là, bien en vie.
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 18:09

Quimper - Octobre 2009
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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 17:57
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 18:21
      On ne se refait pas, dit-on, tout du moins on tente parfois de s'améliorer quand on réalise ses failles et on évolue du fait de l'expérience ou au contact des autres. La meilleure manière que j'ai trouvé de réaliser les changements et évolutions qui jalonnent ma vie a souvent été de retomber, généralement par hasard, sur quelques phrases que j'aurais pu écrire à certains moments de blues ou de mauvaises humeurs. Sûrement le meilleur moyen de ne pas perdre la mémoire que de la coucher sur le papier. Non pas pour se replonger dans de nouveaux états mélancoliques, mais pour réaliser le chemin parcouru depuis, alors qu'on a parfois le sentiment de si peu avancer.
    
     On ne se refait pas, et depuis longtemps, quand j'ai le blues, je ressens le besoin de le matérialiser par des mots que je dépose sur le papier ou l'ordinateur, comme d'autres ont le besoin d'en parler à quelqu'un.
     Tout à l'heure, je prends l'idée de regarder ce que pouvait bien être ce brouillon d'article, quelques phrases oubliées là, et je constate que ce brouillon date du 03 septembre 2008, au milieu de la nuit. Oui oui, 2008, plus d'un an qu'il dort dans le coin, que je l'avais oublié là, sans intention de le publier un jour. Ca ne serait pas le premier, et ça ne sera pas le dernier non plus.
     Et puis, en le lisant, comme une gifle. Des images qui se succèdent, des phrases, des évènements, des sentiments, des émotions, des larmes, des rires, des vies en mutation.
      Le voici.
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    Quelqu'un qui aurait la mauvaise idée de s'immiscer toute une journée dans ma tête serait surement pris de brusques envies de vomir, en raison des nombreux tangages, des soudains changements de trajectoire, des vagues qui m'emmènent un coup très haut, pour chûter d'autant plus bas après.
     En clair, je suis susceptible d'avoir une forme exceptionnelle de chanter à tue-tête, et peu de temps après, avec raisons (genre mauvaises nouvelles d'amis qui n'ont vraiment pas de bol en ce moment, problèmes d'ordre professionnel, ou autre), ou sans raisons apparentes, être au quatorzième sous-sol, douleurs au ventre et éventuellement ceinturon très serré tout autour de la taille, du moins la sensation.
     Ca arrive. Trop souvent à mon goût.

    Pourtant, quand je pense à cela, quand j'entends notamment ces jours-ci l'histoire d'une amie qui, on peut le dire, elle, n'a vraiment pas de bol et cumule les ennuis,
quand je vois qu'elle aurait toutes les raisons possibles de faire une dépression, qu'elle semble ne se retenir qu'à un maigre fil près à céder, je réalise à quel point toutes mes questions existentielles semblent peser bien peu face à la réalité de certains, qui n'ont rien demandé mais avaient juste pris la décision apparemment la meilleure : prendre sa vie en main pour être en phase avec soi-même.
     Et rien ne m'effraie plus que lorsqu'elle me dit qu'elle regrette cette décision. Oui, une frayeur, tout un monde d'idéaux enfantins qui s'écroulaient en une simple phrase jetée comme on se jette à l'eau, mais dans l'intention de ne plus en remonter jamais.
     On se révolte, on dit "ça passera", on se dit que ce n'est qu'une mauvaise période à passer, qu'elle reviendra bien vite à de meilleures pensées, et que soi-même on y reviendra par la même occasion. On essaye de convaincre, mais on ne sait plus si, finalement, ce n'est pas soi qu'on essaye de convaincre, dans une tentative désespérée de croire encore à ses dernières utopies. Heureusement, on se convainc toujours un peu, un petit peu, parce qu'on est incorrigible au fond. Mais on ne se convainc plus suffisamment pour ne serait-ce que tenter de persuader une tierce personne. Parce que ce qui n'était pas là, l'est à présent : le doute. Même ici il trouve sa place. Il n'a plus de frontière.

     Et donc voilà : on a beau savoir qu'il y a pire ailleurs, que ses petits problèmes n'ont rien qui valent le coup qu'on se prenne la tête pour eux, ça ne réconforte pas, loin de là. Au mieux ça permet de moins s'apesantir sur soi-même. Au pire on finit par faire un grand mélange de tous les maux qu'on entend à droite et à gauche, et ils ne font que s'ajouter à ses propres maux.

    Je crois qu'au tout début de ce billet, ce n'était pas de cela dont je voulais parler en fait.

    Il y a des choses qui nous poursuivent, et qui finissent par nous rattraper. Et puis même qui nous dépassent d'ailleurs. Je crois que je vais les laisser me dépasser, prendre de l'avance même. Et moi j'avancerai à mon rythme. De toute façon, j'ai toujours été lente.
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     L'amie ne regrette plus. Au contraire, ce qui lui semblait insurmontable à l'époque lui semble si facile et si évident aujourd'hui, pour arriver où elle en est, pour trouver le bonheur actuel, toujours émaillé d'embuches, mais avec la force et la volonté de les affronter.
     Une autre a pris sa place face au mur, si large et si haut qu'il lui semble infranchissable, incontournable, avec le sentiment de ne jamais en être capable un jour. D'autres le font? Mais ce n'est jamais la même chose, ce n'est jamais la même situation, jamais les mêmes doutes, pense-t-elle.
     Pour la première, quand elle se retourne, elle ne voit plus qu'un mur bien moins haut qu'autrefois, un mur certes à escalader en ne sachant pas trop où mettre les pieds, mais qui ne semble plus si effrayant, si insurmontable, et surtout qui vaut le coup d'être franchi.
     Pour la seconde, le mur semble immense, toucher le ciel, donner le vertige, manquer d'aspérités pour s'y accrocher et le franchir, au point qu'elle doute d'avoir le courage un jour d'en commencer l'ascension.
     Et puis il y a moi qui les écoute, qui suis leurs vies, y joue un rôle, ou pas. Ou plutôt si, quand même, j'en ai la prétention. Il y a moi qui sais maintenant que c'est possible, que ça peut valoir le coup, mais qui connais aussi la difficulté, parce qu'on me la dîte, et ne saurais la nier. Il y a moi qui ne trouve juste pas les mots
...
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