The Commitments (génial...)
Trainspotting (excellent...) :
Juno (limite la larme à l'oeil...) :
Quoi de mieux, quand on n'a plus tout à fait les pieds sur terre, mais la tête dans les étoiles, que de se lire un petit Boris Vian qui ne tentera pas de nous ramener à la réalité, mais saura maintenir encore notre esprit en lévitation, proche d'une surréalité très absurde.
Absurde, vous avez dit absurde ?
Mon choix (ah non, ce n'est pas un choix en fait, vu que je suis tombée par hasard sur ce livre) s'est donc porté sur « Et on tuera tous les affreux », que je ne connaissais ni d'Eve ni des dents ni d'Adam.
1948, publié sous le nom de Vernon Sullivan. Pour le résumé, vous vous rappelez peut-être l'idée : il ne faut pas compter sur moi. Comme tous les romans de Vian, on ne peut le lire sans avoir un fond de jazz qui résonne quelque part dans sa tête (qui a dit que c'était le vide qui aidait à la résonnance ?!!). Bien loin de L'Ecume des jours, tout est a priori en place pour un roman noir doublé d'anticipation à haute dose, mais ça serait mal connaître Vian que de penser que cela s'en arrêterait là. Non, il faut que ça finisse par partir un petit peu dans tous les sens, voire complètement même. Avec la morale bien particulière de Vian, soit on adhère, soit on déteste. Personnellement, je reste éprise de son écriture, ses dialogues, de son humour noir et de son extravagance sans limite. Il se permet tout, ne se donne aucune barrière, et rien que cela, ça fait du bien à lire !
« Jeu de mots qui n'existe pas en américain et qui n 'est pas drôle en français. (Note du traducteur) »
« C'est pas parce que nous sommes des cons qu'il faut laisser périr la société, même si c'est une société d'encore plus cons »
(si ce n'est pas profond, ça !!!)
Attention, attention : certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes, ou des moins jeunes aussi d'ailleurs, en tout cas la sensibilité de ceux qui pourraient être heurtés par certaines scènes de ce livre. Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenu !
PS : vous ne pouvez même pas imaginer comme ça fait du bien d'écrire cet article!!!
J'avais vu ce film à sa sortie au cinéma, mais vous savez ce que c'est, le deuxième visionnage ne laisse pas toujours le même goût : parfois on se demande comment on a pu apprécier un tel navet, d'autres fois, on se dit qu'on était vraiment passé à côté la première fois. Question d'humeur.
Cette fois-ci, je dirais ni l'un ni l'autre. Juste une confirmation : j'avais adoré à l'époque, et j'ai encore adoré hier soir. Dans ma liste de films à voir absooolument.