28 juin 2008
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Je continue dans le visionnage de films glanés au fil de l'année. Et ce soir, j'ai du lourd, du grand, du bon, du Cinoche avec un C majuscule, le genre qui te colle à la pensée pendant un moment.
J'ai nommé Adieu Cuba, réalisé par Andy Garcia, avec lui-même, Dustin Hoffman, Bill Murray, Inès Sastre...
Si vous voulez une petite idée, vous trouverez la bande-annonce ici. (vous ne pensiez quand même pas que j'allais faire un résumé? M'enfin! Alors qu'il suffit de regarder la petite vidéo que j'ai déjà eu du mal à dégoter!). Et la musique est sublime...
Et puis, deux choses que j'ai noté et que j'avais envie de retenir:
"A quoi bon des élections? Le peuple a déjà choisi!" (wahou! c'est fort ça!)
"apatride mais sans maître"
Vers la fin du film, j'ai repensé à un court texte de Saint Exupéry, Lettre à un otage, à ce qu'il dit de l'exil, la différence entre l'émigrant et le voyageur. "Alors commence le vrai voyage, qui est hors de soi-même". Non, le mieux, c'est que vous le lisiez vous-même...
Tiens, tant que je suis dans ce bouquin et que je replonge du même coup dedans, une belle définition de l'amitié:
"Je suis si las des polémiques, des exclusives, des fanatismes! Je puis entrer chez toi sans m'habiller d'un uniforme, sans me soumettre à la récitation d'un Coran, sans renoncer à quoi que ce soit de ma patrie intérieure. Auprès de toi je n'ai pas à me disculper, je n'ai pas à plaider, je n'ai pas à prouver; je trouve la paix[...]. Au dessus de mes mots maladroits, au-dessus des raisonnements qui me peuvent tromper, tu considères en moi simplement l'Homme. [...] Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente."
Je trouve ces quelques lignes magnifiques. Pas vous?
J'ai nommé Adieu Cuba, réalisé par Andy Garcia, avec lui-même, Dustin Hoffman, Bill Murray, Inès Sastre...
Si vous voulez une petite idée, vous trouverez la bande-annonce ici. (vous ne pensiez quand même pas que j'allais faire un résumé? M'enfin! Alors qu'il suffit de regarder la petite vidéo que j'ai déjà eu du mal à dégoter!). Et la musique est sublime...
Et puis, deux choses que j'ai noté et que j'avais envie de retenir:
"A quoi bon des élections? Le peuple a déjà choisi!" (wahou! c'est fort ça!)
"apatride mais sans maître"
Vers la fin du film, j'ai repensé à un court texte de Saint Exupéry, Lettre à un otage, à ce qu'il dit de l'exil, la différence entre l'émigrant et le voyageur. "Alors commence le vrai voyage, qui est hors de soi-même". Non, le mieux, c'est que vous le lisiez vous-même...
Tiens, tant que je suis dans ce bouquin et que je replonge du même coup dedans, une belle définition de l'amitié:
"Je suis si las des polémiques, des exclusives, des fanatismes! Je puis entrer chez toi sans m'habiller d'un uniforme, sans me soumettre à la récitation d'un Coran, sans renoncer à quoi que ce soit de ma patrie intérieure. Auprès de toi je n'ai pas à me disculper, je n'ai pas à plaider, je n'ai pas à prouver; je trouve la paix[...]. Au dessus de mes mots maladroits, au-dessus des raisonnements qui me peuvent tromper, tu considères en moi simplement l'Homme. [...] Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente."
Je trouve ces quelques lignes magnifiques. Pas vous?