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La Face Cachée

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Albert Einstein

"La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre."

Juste par curiosité...

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 22:00
    C'est en l'an de grasse grâce 2008 que naquit le petit José. C'était un 33 novembre, aux alentours des 17h65. On ne lui laissa pas le temps de décider quand il serait prêt pour arriver sur Terre et lui imposa la date. D'aucuns font remonter à cet événement douloureux la cause originelle de son futur comportement contestataire et en continuelle rebellion. Sans doute trouva-t'il là le tout premier acte de violence fait à son encontre et la base de toutes ses futures revendications, de ses futures opinions sans compromis.
    Son premier acte de rebellion fut de ne pas pousser de cri tout de suite. Il voulait ainsi, l'expliqua-t'il bien des années après, marquer son désaccord total contre cette expulsion en période hivernale contraire aux lois de la République et contre le fait qu'on le forçait manu militari à intégrer ce monde-ci. Quand il pensa que toutes les personnes présentes avaient compris sa colère et pourraient plus tard en témoigner auprès des générations futures lorsque l'on voudra faire sa biographie, puisqu'il ne pouvait en être autrement, il ouvrit la bouche pour lâcher ainsi son tout premier cri de guerre. Et ce n'était pas lui l'agresseur.
    Ses parents l'appelèrent José. Oui, il leur parut plus logique d'appeler leur fils par son prénom, plutôt que Raoul, Nicolas ou Stéphanie, alors qu'il se prénommait en fait José. On leur avait dit qu'il ne pouvait en être autrement.
    Et comme le petit s'appelait José, et qu'ils étaient tous deux de fervents supporters du Bové du même prénom - banderoles, posters et autographes dès qu'ils en avaient l'occasion - ils décidèrent de faire de celui-ci son parrain. Du moins son parrain officieux, puisqu'ils étaient totalement athées et ne firent donc pas baptiser le petit. Et puis, de toute façon, José Bové n'était pas libre ce jour-là, pour cause d'incarcération dont l'Administration pénitenciaire lui imposa la date par un acte autoritaire et indigne d'elle. Par conséquent, il ne lui fut même rien demandé, afin de ne pas le gêner à devoir refuser l'honneur qui lui était ainsi fait pour indisponibilité.


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