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La Face Cachée

  • : Le blog de Eurêka
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Albert Einstein

"La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre."

Juste par curiosité...

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 18:40
    Au pays de Candy, il y a des méchants et des gentils. C'est pareil au pays d'internet. (Oui, je n'ai pas trouvé de meilleure entrée en matière... Une remarque à faire? Et encore, j'vous épargne la chanson au complet)

    Mais aujourd'hui, ce sont des gentils (au sens positif du terme, soyons d'accord sur la terminologie) que j'ai envie de parler. Ouais, parce que, parfois, on a la chance de croiser
sur le net des personnes que l'on n'aurait pas rencontré autrement, notamment pour la raison simple de situations géographiques fort éloignées, et puis peut-être aussi pour la raison encore plus vraie qu'on est trop timide pour lier connaissance autrement, du genre partage d'un même trottoir, panneau sur la poitrine décrivant brièvement sa petite personne, et interpellation "salut, je me permets de te parler comme ça, parce que tu as l'air quelqu'un de chouette et je me reconnais dans ce qui est écrit sur ton panneau". Nan, dans la vie réelle, ça ne se passe pas comme ça.

    Commençons par le début, si vous voulez bien (ou pas) : il y a bientôt un an, en août 2007, je me morfondais dans mon coin (qui a dit "comme d'hab'"? ben oui, c'est ça : comme d'hab'), et je suis tombée par hasard sur un site de petites annonces, tout simple, sans chichi, et dans ma grande solitude je me suis dit : "qu'est-ce que je risque?". Et hop, c'était parti, je me suis lancée à la recherche de quelques connaissances claviesques.
    Un an plus tard, presqu'un an plus tard jour pour jour, au milieu des conversations engagées, interrompues sans explication, des suites non faites de ma part pour cause de rien à dire et rien à partager, des éventuels gens bizarres, au milieu de tout ça, je peux dire que j'ai, je crois, réussi, on a réussi, à créer quelques amitiés que j'espère, que je pense réellement, sincères. Des amitiés situées aux quatre coins de la France (je sais, il n'y en a pas 4, de coins), et même à l'étranger (bon, ça donne l'impression comme ça qu'il y en a des centaines, mais ce n'est pas le cas : seulement 3 ou 4, et c'est déjà pas mal!)
     Le problème de ces rencontres lointaines, c'est qu'on a peu de chance de se rencontrer réellement. Et j'avoue que le temps et l'expérience m'amènent à douter de la longévité de ces attachements sans aucun face à face réel. Il est facile de s'ouvrir à d'autres quand on cherche de la compagnie, mais semble difficile pour certains de le rester quand on a, soi, réussi à rompre cette solitude, difficile de continuer de partager avec des personnes qu'on ne reconnaîtrait même pas si on les croisait dans la rue. 
    Que nenni, je n'ai pas que des défauts, j'ai au moins la qualité de mon nomadisme professionnel ou touristique. Bref, en mai, cela m'amena à faire la rencontre en Normandie de l'une de ces connaissances virtuelles. Chouette expérience, je le dis, même si le trouillomètre etait prêt à exploser. Et puis, il aurait dû y avoir mi-août une rencontre avec ma sardinette bretonne (je sais qu'elle apprécierait le nom) de passage dans le coin, si je n'avais été moi-même en vacances au même moment (Meuh si, c'est vrai, puisque je te le dis!).

     Je parlais d'amitié sincère. Pour l'une d'elle
(appelons-la Ma dunkerquoise), je dois y ajouter les qualificatifs de profond et de réel, durable aussi. Il y en a de ces rencontres dont on se dit qu'il aurait été vraiment dommage de passer à côté, qu'on s'en serait trouvé diminué. J'en ai fait quelques autres de ce genre-là, mais c'est de celle-ci dont je veux vous parler aujourd'hui, pour une raison précise (une minute, j'y viens).
    Presque un an. Presque 12 mois de confidences, de remontages de moral réciproques, de rires, de sourires, de complicité, et parfois moins, de hauts, de bas, de très bas, de très très bas.
Plus de 900 km de distance. Comme quoi, la distance n'est qu'une suite de kilomètres, rien de plus qu'une bonne excuse parfois.
Et voilà que, après un voyage de ma part (et oui, je voulais innover en partant en vacances en février dans le Nord...) annulé au dernier moment par elle pour cause de nouvelle histoire commençante, de grosse déprime de mon côté, voilà qu'elle passe ses vacances dans le sud, et que nous décidons de nous voir, enfin, "pour de vrai" (avant qu'elle ne récupère  ses enfants...). Pas d'hésitation de ma part : cette histoire vécue de son côté avait failli me prouver que ce que je craignais pouvoir arriver se produirait entre nous, malgré le "ne m'oublie pas" désespéré que je lui avais lancé (oui, je suis parfois -souvent?- pathétique), et la promesse faite par elle. Changement radical dans nos échanges à ce moment-là, et les certitudes acquises avaient de nouveau fait place aux doutes acides (c'est tout moi : aucune confiance en moi, certitude qu'on ne peut que m'oublier et besoin constant d'avoir des preuves que ce n'est pas le cas pour me rassurer).
   
    Bref, mardi, demain donc, après un accord mutuel sur le lieu, nous avons rendez-vous pour une belle balade au coeur des Baux de Provence.
Trac, certes, peur pour toutes deux d'être trop intimidées pour bavarder réellement en toute liberté (vous savez, quand deux timides se rencontrent... ), mais l'impression aussi d'aller voir juste une vieille amie, une ancienne connaissance. Pas (trop) de pression, pas de (vrais) enjeux, pas la sensation de prendre de risque.
Et puis je lui dois quand même un des plus beaux cadeaux qu'on m'ait fait pour mon anniversaire, une découverte littéraire pour moi : Le Carnet d'Or, de Doris Lessing (évoqué
ici et et puis ). Et si je ne convaincs personne avec ça que notre amitié, c'est du sérieux, je ne vois rien à ajouter!!!

Putain, un an...
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commentaires

Z
> Eurêka: Bon, c'est quoi, ton vrai métier, vrai de vrai, pour voir où tu dois être absolument incollable, hm?<br /> > l'Emmerdeuse: allez, rajoute une couche!! Je ne suis pas Bertrand. Je n'ai pas vu "le retour de la momie", ni sa première venue d'ailleurs... tsss... <br /> <br /> Je me tais pendant trois semaines, tiens, pour me venger... vous allez nous regretter, moi et mes fautes.<br /> <br /> J'aurais aimé que les trois lettres soient "TKC", mais rien à voir...
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E
<br /> Mon vrai métier? Ah ben c'est vrai qu'il y en a qui sont arrivées très tard le 21 juin... c'est ballot, suffisait de le demander :)<br /> Un conseil: évite par tout moyen le film "La momie".<br /> <br /> J'adore quand mon blog se transforme en forum!<br /> <br /> <br />
L
Zeste> Oui, ça faisait très "Le retour de la Momie", hein?<br /> Mouahaha!<br /> Eurêka> Les seuls à ne pas savoir que tu gagnes à être connue, ce sont ceux qui ne te connaissent pas encore, et je les plains.<br /> (Un p'tit bisou? Mmmmm?)<br /> PUTAIN! Code "BYE" pour valider!<br /> Ok, je me casse.
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E
<br /> Un Gros bisou, même que! (mais tu y es allée un peu fort, non?)<br /> <br /> Ben, Bye!<br /> <br /> <br />
Z
oh ben si on se fait corriger, moi j'commenterai plus!! Na!<br /> (et sur "eh", y'a pas d'accent, d'abord!!)(na!)
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E
<br /> Désolée, c'était trop tentant : la faute était trop grosse et m'arrachait les yeux! (je te rappelle, Zeste, que même si tu es en vacances, tu restes instit!!!)<br /> (et si j'ai mis un accent, c'est pour la prononciation)<br /> (et pis c'est facile de dire qu'on ne commentera plus quand on sait que tu n'auras plus le droit de bloguer pendant un certain temps...)<br /> (et encore Bonnes vacances à toutes les deux!)<br /> <br /> <br />
Z
J'ai le sourire sur le visage... moi non plus, je ne pensais pas que c'était possible de faire des rencontres par le web... et puis, j'ai rencontré L... et puis, j'ai découverte l'ane ô... et puis on ne va pas s'arrêter là!!<br /> Bonne randonnée: ça va le faire, y'a pas de raison!!<br /> (sinon, pareil que Niko: houla, Dunkerque en février, houla...)
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E
<br /> (Rhhôôô, la faute d'orthographe, l'autre éh! Je suppose que c'est l'émotion... l'âne Ô, tout ça)<br /> Super balade, super journée : je confirme, on fait quand même de belles rencontres sur le net!<br /> <br /> <br />
V
Va vite cirer tes godasses de marche et n'oublie pas de nous raconter tout ça après!
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E
<br /> Je ne raconte pas toujours tout? Ah ben non, c'est vrai...<br /> Mais là, pas de problème<br /> <br /> <br />