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20 juillet 2008
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14:40
J'aime pas le mois d'août. Au même titre que je n'aime pas les dimanche, je n'aime pas le mois d'août.
Vous avez remarqué? Le dimanche, c'est le jour où je me plains le plus, où je pleurniche, où j'évoque tout ce que je n'aime pas, le jour où je me penche sur votre épaule pour m'y reposer en racontant, des trémolos dans la voix, mes petites angoisses de privilégiés, où je me mouche bruyamment dans mon mouchoir très élégamment.
Et puis comme en plus le temps se joint à ma tendance naturelle dominicale, je ne peux pas lutter.
Donc, je n'aime pas le mois d'août, et ceci en gros pour les mêmes raisons que je n'aime pas les dimanches. On ne va donc pas revenir sur ces raisons. Sauf que août, vous l'aurez surement vous-aussi remarqué, c'est plus long qu'un dimanche, j'irais même jusqu'à dire que c'est 30 fois plus long (ok, 31, mais bon, vous chipotez là!). Vous pourriez dire que moi qui apprécie autant le soleil, tout cela n'est pas bien logique. Oui mais, plus le temps passe, plus je réalise que le soleil qui compte le plus, c'est celui qui se trouve à l'intérieur de la maison, celui avec qui on partage son quotidien. et peut-être pas l'astre qui brille tout là-haut, si loin.
Je parlais hier des habitudes, des rites, et justement, ces gestes coutumiers qui me font parfois peur sont aussi une manière de remplir l'espace pour éviter le vide que créerait leur absence. Ce peut être l'habitude d'écouter une émission de radio, de voir un programme télévisé, ou bien sûr d'aller lire ce qui se passe chez les camarades bloggueurs (et cette dernière partie a pris ces derniers mois dans mon quotidien une place que je n'aurais pu soupçonner). Le mois d'août, c'est le moment choisi par tous pour rompre avec ses habitudes, du moins s'en libérer un temps. Choisi pour certains, subi pour d'autres.
Bon, il est vrai qu'exceptionnellement je prends moi-aussi des vacances en août : une semaine en Auvergne dans la maison familiale avec quelques amis (et des enfants... là, ça se gâte...), sans téléphone (même le portable ne passe qu'au fond du champs en face! Je précise quand même que je ne parle là d'un petit coin de l'Auvergne, ne faîtes pas de généralité...) et sans internet, le temps d'une cure de désintox forcée, à base d'apéros, de rosé, de balades et de jeux de société. Et puis de bouquins, je pense aussi. Et puis d'étoiles, j'espère également, beaucoup d'étoiles.
Reste 3 semaines. Et je me connais : un seul jour de vide suffit à me remplir d'une solitude bizarre, puisqu'elle ne réclame pas la présence d'une foule, non, d'une seule personne seulement.
Et puis mince alors, j'avais prévu plein de choses pour aujourd'hui, et en premier lieu de me lever à 9h (ben oui, c'est tôt) pour aller faire du VTT, et voilà que 4 minutes avant l'heure je suis réveillée par le tonnerre! Vous auriez fait quoi à ma place? Et bien moi, j'ai éteint mon réveil et je me suis rendormie. Voilà donc une journée qui commençait mal, et qui se poursuit sous la flotte. Quand le temps s'en mèle!!!
J'avais pensé à plein de choses que je devais faire aujourd'hui, et je suis sûre ne pas en faire la moitié, vu que je n'ai pas fait de liste...
Et ce silence, qu'il est lourd ce silence, qu'il est bruyant! Il m'arrache les oreilles, me crève les tympans! Je n'entends que lui! Mais faîtes-le taire ce silence! Le combler? Mais le combler de quoi? Je l'ai fait pendant des années, je le comblais de n'importe quoi, le téléviseur toujours allumé. La musique ne comble pas ce silence, ne masque pas les voix intérieures, ne les fait pas taire. Non, je vous rassure, je n'entends pas des voix : c'est ma propre voix que j'entends. Elle est bavarde, cette voix, elle me parle de tout et de rien, elle disserte et donne son avis sur tout, elle élabore, elle imagine, elle rêve, puis se le reproche. Puis elle saute sur un autre sujet, car elle n'est jamais en peine d'en trouver un, et oublie jusqu'à l'existence du précédent. Elle ne s'arrête jamais, du matin jusqu'au soir, jusqu'au moment où, par je ne sais quel miracle, elle me laissera me reposer en paix et sombrer dans mon sommeil.
Vous avez remarqué? Le dimanche, c'est le jour où je me plains le plus, où je pleurniche, où j'évoque tout ce que je n'aime pas, le jour où je me penche sur votre épaule pour m'y reposer en racontant, des trémolos dans la voix, mes petites angoisses de privilégiés, où je me mouche bruyamment dans mon mouchoir très élégamment.
Et puis comme en plus le temps se joint à ma tendance naturelle dominicale, je ne peux pas lutter.
Donc, je n'aime pas le mois d'août, et ceci en gros pour les mêmes raisons que je n'aime pas les dimanches. On ne va donc pas revenir sur ces raisons. Sauf que août, vous l'aurez surement vous-aussi remarqué, c'est plus long qu'un dimanche, j'irais même jusqu'à dire que c'est 30 fois plus long (ok, 31, mais bon, vous chipotez là!). Vous pourriez dire que moi qui apprécie autant le soleil, tout cela n'est pas bien logique. Oui mais, plus le temps passe, plus je réalise que le soleil qui compte le plus, c'est celui qui se trouve à l'intérieur de la maison, celui avec qui on partage son quotidien. et peut-être pas l'astre qui brille tout là-haut, si loin.
Je parlais hier des habitudes, des rites, et justement, ces gestes coutumiers qui me font parfois peur sont aussi une manière de remplir l'espace pour éviter le vide que créerait leur absence. Ce peut être l'habitude d'écouter une émission de radio, de voir un programme télévisé, ou bien sûr d'aller lire ce qui se passe chez les camarades bloggueurs (et cette dernière partie a pris ces derniers mois dans mon quotidien une place que je n'aurais pu soupçonner). Le mois d'août, c'est le moment choisi par tous pour rompre avec ses habitudes, du moins s'en libérer un temps. Choisi pour certains, subi pour d'autres.
Bon, il est vrai qu'exceptionnellement je prends moi-aussi des vacances en août : une semaine en Auvergne dans la maison familiale avec quelques amis (et des enfants... là, ça se gâte...), sans téléphone (même le portable ne passe qu'au fond du champs en face! Je précise quand même que je ne parle là d'un petit coin de l'Auvergne, ne faîtes pas de généralité...) et sans internet, le temps d'une cure de désintox forcée, à base d'apéros, de rosé, de balades et de jeux de société. Et puis de bouquins, je pense aussi. Et puis d'étoiles, j'espère également, beaucoup d'étoiles.
Reste 3 semaines. Et je me connais : un seul jour de vide suffit à me remplir d'une solitude bizarre, puisqu'elle ne réclame pas la présence d'une foule, non, d'une seule personne seulement.
Et puis mince alors, j'avais prévu plein de choses pour aujourd'hui, et en premier lieu de me lever à 9h (ben oui, c'est tôt) pour aller faire du VTT, et voilà que 4 minutes avant l'heure je suis réveillée par le tonnerre! Vous auriez fait quoi à ma place? Et bien moi, j'ai éteint mon réveil et je me suis rendormie. Voilà donc une journée qui commençait mal, et qui se poursuit sous la flotte. Quand le temps s'en mèle!!!
J'avais pensé à plein de choses que je devais faire aujourd'hui, et je suis sûre ne pas en faire la moitié, vu que je n'ai pas fait de liste...
Et ce silence, qu'il est lourd ce silence, qu'il est bruyant! Il m'arrache les oreilles, me crève les tympans! Je n'entends que lui! Mais faîtes-le taire ce silence! Le combler? Mais le combler de quoi? Je l'ai fait pendant des années, je le comblais de n'importe quoi, le téléviseur toujours allumé. La musique ne comble pas ce silence, ne masque pas les voix intérieures, ne les fait pas taire. Non, je vous rassure, je n'entends pas des voix : c'est ma propre voix que j'entends. Elle est bavarde, cette voix, elle me parle de tout et de rien, elle disserte et donne son avis sur tout, elle élabore, elle imagine, elle rêve, puis se le reproche. Puis elle saute sur un autre sujet, car elle n'est jamais en peine d'en trouver un, et oublie jusqu'à l'existence du précédent. Elle ne s'arrête jamais, du matin jusqu'au soir, jusqu'au moment où, par je ne sais quel miracle, elle me laissera me reposer en paix et sombrer dans mon sommeil.
Bref, vous faîtes quoi, vous, en août?
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